Il existe de nombreux types de peintures dites écologiques. Si elles n’ont pas exactement les mêmes caractéristiques, elles améliorent toutes la qualité de notre air intérieur.
La peinture durable est le fruit d’un choix radical : limiter au minimum, voire supprimer, le recours aux résines et solvants d’origine pétrochimique. La première conséquence est de taille : cette peinture durable contient et émet très peu de composés organiques volatils (COV), dont l’impact direct et négatif sur la santé est bien connu. Résultat : l’air intérieur est plus propre que dans le cas de l’utilisation d’une peinture classique.
Par ailleurs, et c’est un second point positif, le traitement des déchets issus de la production ou de l’utilisation de peintures durables comporte moins de risques, notamment en matière de pollution.
Durables, écologiques, naturelles, bio-sourcées, minérales… : les appellations sont nombreuses pour désigner les peintures qui cherchent à être plus respectueuses de l’environnement et de la santé. Pour autant, ces titres ne garantissent rien en soi, en particulier parce que les termes « écologique », « naturel », ou encore « bio » ne sont pas interchangeables et souvent utilisés à tort.
Par ailleurs, si de nombreux labels existent, ils n’ont pas tous les mêmes exigences. Par exemple, si le label Pure (contrôlé par Ecocert) se focalise particulièrement sur l’origine naturelle des ingrédients utilisés, le label Natureplus est quant à lui plus sévère, car il tient également compte de l’utilisation de matières premières renouvelables dans la fabrication et le transport du produit, ainsi que de son bilan carbone global. L’Écolabel européen se base lui sur l’absence de métaux lourds, la réduction drastique des déchets dangereux et des émissions de soufre lors de la production, et exige un seuil maximal de COV à 30g/l.
Quoi qu’il en soit, opter pour une peinture durable labellisée est déjà une démarche écologique en soi. Non seulement son fabricant a fait en sorte que sa production soit la moins polluante possible, mais son utilisation garantit également une meilleure qualité de l’air intérieur.
On distingue deux types de peintures écologiques : les peintures durables bio-sourcées principalement composées d’éléments minéraux, et les peintures synthétiques.
Pour bénéficier du label, elles doivent être composées au moins à 95% de matières premières d’origine végétale ou animale. Les liants sont fabriqués à partir d’huile de lin, de ricin ou de tournesol, de cire d’abeille, de caséine, de résine de pin, de silicate, de kaolin ou encore d’ardoise. Des essences extraites d’aromates ou d’agrumes servent de substituts renouvelables aux solvants chimiques.
Les pigments sont eux aussi d’origine naturelle, généralement issus de la biomasse ou de terres colorées, tandis que la charge est minérale (craie, talc, argile, silice, poudre de marbre…). Certaines peintures bio-sourcées contiennent également des huiles essentielles, utilisées comme agents bactéricides et antioxydants. Si elles sont encore rares, il existe aujourd’hui des peintures 100 % bio-sourcées.
En revanche, elles sont déconseillées sur le plastique, le bois et le métal sur lesquels elles ont tendance à ne pas tenir et à partir en poussières. Sur ce type de matières, on privilégiera des peintures durables d’origine synthétique.
Désormais, de nombreuses peintures synthétiques sont considérées comme écologiques et bénéficient de l’Écolabel européen.
En fonction de leur composition, les peintures durables s’adaptent à tous les supports et peuvent donc être une alternative écologique aux peintures traditionnelles.